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| | Pendant que le loup y'est pas ... << Dimitri |  |
| | | Auteur | Message |
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Dylan
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| Sujet: Pendant que le loup y'est pas ... << Dimitri  Ven 8 Mai - 12:18 | |
| - Regarde-moi Dylan ! Regarde-moi nom de dieu ! Pourquoi es-tu venu ici si c’est pour râler constamment ? »
- Parce que tu y es. »
- Oh Dylan je … arrête de pleurer tu veux ? Je suis désolée. Mais si ça ne te plais pas tu peux toujours repartir, papa et maman seront fiers de toi. »
- Tu mens Phoebe, et tu le sais. »
Jamais, non, jamais. Jamais ils n’avaient été fiers d’elle. Ou bien, peut-être, mais ils ne lui avaient jamais montré. Tandis que Phoebe, elle était comme l’enfant prodigue. Alors Dylan marchait dans ses pas, inlassablement elle vivait dans l’ombre de sa sœur, écoutant ses ordres et les exécutants sans discuter. Elle ne valait guère mieux qu’un toutou apprivoisé. Malgré tout elle savait pertinemment que petit à petit elle allait se rebeller et vivre sa vie. Dés aujourd’hui d’ailleurs, ça allait commencer. Dylan fut alors prise d’une irrémédiable envie de faire une bêtise. Ou bien de faire quelque chose qui aurait déplu fortement à ses parents et à sa sœur. En allant par là d’ailleurs elle savait bien que tout ce qu’elle ferait sans l’accord de sa sœur allait fortement enrager ses parents. Mais au diable leurs règles stupides, aujourd’hui elle avait le droit de faire ce qu’elle voulait. Elle quitta donc sa sœur sans même une maigre explication.
- OU VAS-TU ?? »
- Je ne sais pas. »
Alors que Phoebe venait de crier diablement fort pour que sa cadette l’entende, cette dernière avait répondu en un souffle. Ou allait-elle aller ? Cette question ne fit qu’un tour dans son esprit sans qu’elle n’y trouve une réponse : les bois. Elle ne s’y était encore jamais aventurée. Par manque de courage ou par peur de se prendre un savon par son aînée ? Elle se mit donc à courir, sans véritablement comprendre pour quoi. Pieds nus les cailloux des allées dans la plante de ses pieds la faisaient grimacer mais la douleur était de loin soutenable. Puis de malheureux cailloux n’allaient guère la tuer. Depuis toute petite elle se plaisait à marcher pieds nus, elle en avait pris l’habitude. Malgré la distance qui la séparait de sa sœur, elle imaginait Phoebe, jurant contre elle et cette idée l’enjouait au plus haut point. Courant toujours à en perdre haleine, elle freina en apercevant Dimitri. Elle adorait le jeune homme, ils avaient fait connaissance peu après l’arrivée de Dylan lorsque Dimitri l’avait sorti des griffes d’une hippie profitant de sa faiblesse. Elle attrapa alors fermement la main de son ami et l’entraina dans sa course effrénée.
- Viens, on va dans les bois ! »
Arrivée dans lesdits bois, elle continua de marcher sans lâcher la main du jeune homme qui jusque là n’avait pas parlé mais l’avait suivi. Elle s’arrêta prêt d’un arbre mort, lâcha la main du jeune homme et se retourna vers lui, le gratifiant d’un grand sourire.
- Tu n’as pas peur ici Dimitri ? Moi je n’y suis jamais allé tu sais ? Ca n’aurait pas plu à ma sœur. Je suis ridicule dans le fond, et faible aussi. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à être comme vous ! Enfin bref, je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Comment tu vas ? »
Dernière édition par Dylan le Ven 8 Mai - 15:28, édité 1 fois | |
| | | | Dimitri
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| | Sujet: Re: Pendant que le loup y'est pas ... << Dimitri Ven 8 Mai - 15:01 | |
| Dimitri, en cet après-midi de printemps, était sortit de sa caravane habillé d'une chemise à manche courte blanche dont les trois premiers boutons était ouvert à cause de la chaleur laissant voir son teint halé et son haut de torse musclé, il avait en bas un short de bain blanc aux dessins noir en guise de pantalon. Ses pieds étaient nus comme ceux de la majorité des Hippies de Opal Spring. Eh alors qu'il marchait tranquillement dans l'herbe autour de sa caravane il entendit comme une dispute et quelqu'un qui criait. Étant peace & love au plus haut point, il décida d'aller en direction des cris afin d'apaiser la situation. C'était un peu ça la vie en communauté savoir apaiser le monde afin que tout le monde soit content, dans la vie hippie c'était le B-A-Ba.
Alors qu'il se dirigea vers l'endroit en question, il se fit agripper la main par une fusée blonde qui courait en direction de la foret. Il n'avais pas trop eu le temps de comprendre ce qu'il se passait mais il avait reconnu Dylan, et savait que si elle courait elle devait avoir une bonne raison alors il courait à coté d'elle ne prononçant aucun mot attendant qu'il s'arrête enfin. Ce qui arriva enfin alors qu'ils étaient entourés d'arbre. Là ils se mirent à marcher, Dimitri restait silencieux ne lâchant pas non plus la main frêle et douce de la petite blondinette à ses cotés, attendant qu'elle lui donne des explications sur leur venue ici. Il remarqua d'ailleurs en la regardant attentivement qu'elle avait les yeux rouges, elle avait probablement pleurait se dit Dim'. Il se demandait ce qu'il se passait, car même si Dylan était une petite damoiselle, frêle et se laissant facilement marché sur les pieds, il ne l'avait jamais vu pleuré, et cela lui brisait le coeur de voir ses yeux bleu azure, si beau à l'ordinaire, etre déchiré de rouge.
Ils s'arrêtèrent de marcher et Dylan s'arrêtant prêt d'un arbre mort, se tourna vers lui et lui décrochant un sourire admirable elle commença à lui parler. Dimitri, lui, buvait les paroles de la demoiselle essayant de comprendre la raison de son état et pourquoi elle s'acharnait à sourire alors que ses yeux démentaient tout. Il la regardait droit dans les yeux et écoutaient attentivement ce qu'elle disait.
DYLAN — Tu n’as pas peur ici Dimitri ? Moi je n’y suis jamais allé tu sais ? Ca n’aurait pas plu à ma sœur. Je suis ridicule dans le fond, et faible aussi. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à être comme vous ! Enfin bref, je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Comment tu vas ?
DIMITRI, posant sa main sur la joue de Dylan la caressant doucement pour l'apaiser et la réconfortait, il dit de sa voix douce et chaleureuse — Eh bien non pourquoi aurais-je peur, la nature est notre amie, tant que nous la respectons nous n'avons rien à craindre. Et tu ne devrais pas avoir peur non plus je suis à tes côtés, ma puce alors tu n'as pas à t'inquiéter, crois moi... Comme nous ... Je ne comprends pas ce que tu entends par là... Et tu n'es ni ridicule, ni faible cesse de te rabaisser... Tu n'as rien à envier à ta soeur si c'est ce qui t'inquietes... Tu es une bien meilleure personne qu'elle si tu veux mon avis, Dylan... Et je vais bien, mais je pense que c'est toi qui ne vas pas bien ... qu'est ce qu'il s'est passé.
Pour illustrer son propos, il passa son pousse sous l'oeil droit de Dylan qui était encore humide, il était désormais certain que la petite Dylan, son amie qu'il aimait tant, avait pleuré et il n'en démordrais pas il voulait savoir pourquoi afin d'apaiser son chagrin du mieux qu'il pouvait. Et afin qu'elle soit consciente qu'il serait toujours là pour elle quand il aurait besoin de lui.
Dernière édition par Dimitri le Dim 3 Juin - 13:58, édité 1 fois | |
| | | | Dylan
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| | Sujet: Re: Pendant que le loup y'est pas ... << Dimitri Ven 8 Mai - 17:16 | |
| Respire, respire, respire. Ne pleure pas, respire, respire. Dylan tentait tant bien que mal de se calmer, en vain. Elle n’avait pas envie de pleurer, pas maintenant, pas devant lui. Elle fixait ses pieds, sachant que trop bien que si elle le regardait dans les yeux elle allait probablement avoir un moment de faiblesse et pleurer. Et même si ce n’était qu’hypothétique pour l’instant elle ne voulait pas prendre de risque. Elle remarqua alors également les pieds nus de Dimitri et espéra que la course à laquelle il avait participé avec elle ne l’avait pas blessé. Elle venait de se plaindre et n’aimait dans le fond pas ça. Après tout, pourquoi ennuyait-elle Dimitri avec cela ? Il devait sûrement n’en avoir rien à faire. La réponse qui lui donna le jeune homme démenti les pensées de Dylan. Tout en lui répondant il posa sa main sur la joue de la jeune fille qui frissonna à ce contact.
- Eh bien non pourquoi aurais-je peur, la nature est notre amie, tant que nous la respectons nous n'avons rien à craindre. Et tu ne devrais pas avoir peur non plus je suis à tes côtés, ma puce alors tu n'as pas à t'inquiéter, crois moi... Comme nous ... Je ne comprends pas ce que tu entends par là... Et tu n'es ni ridicule, ni faible cesse de te rabaisser... Tu n'as rien à envier à ta sœur si c'est ce qui t'inquiètes... Tu es une bien meilleure personne qu'elle si tu veux mon avis, Dylan... Et je vais bien, mais je pense que c'est toi qui ne vas pas bien ... qu'est ce qu'il s'est passé. »
Alors qu’elle avait déjà les yeux rougis pour avoir pleuré, Dylan sentit des larmes envahir ses yeux bleutés. Jamais quelqu’un ne lui avait dit quelque chose d’aussi gentil, et même pas ses propres parents. Elle enlaça alors le jeune homme, autant pour le remercier de ses paroles que pour ne pas qu’il la voit pleurer. Elle sanglota donc, silencieusement, bien consciente d’inonder la chemise de Dimitri de larmes. Lorsqu’elle se fut calmée, elle s’assit par terre en entrainant le jeune homme avec elle et lui répondit.
- Je suis désolée que tu ais vu ce triste spectacle. Je n’aime pas qu’on me voit pleurer et je crois que je suis bien honteuse là. M’enfin. Pour tout te dire je … je n’ai jamais véritablement voulu être ici. Je le suis surtout parce que Phoebe est là et que je n’ai toujours vécut qu’à travers elle. Ca parait ridicule, tu ne peux pas dire le contraire, mais je te jure Dimitri, je te promets que mes parents n’ont jamais été fiers de moi. De Phoebe, tout le temps, de moi, jamais. Puis de fil en aiguille tout le monde a bien vu à qui ils avaient à faire, donc moi je me laisse marcher sur les pieds. Le pire dans tout ça c’est que je le sais mais que je ne fais rien pour que ça change. Après tout je suis une abrutie de naïve pensant « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », alors ils ont bien raison d’en profiter. »
Elle n’avait jamais dit cela à personne et étrangement, cette confession lui faisait du bien. Et Dimitri n’était pas n’importe qui, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui, sans bien savoir pourquoi d’ailleurs, mais elle avait cette conviction que lui n’était pas comme les autres, que lui était quelqu’un de bien. Elle leva la tête et plongea son regard dans celui du jeune homme sans s’en détacher pendant toute la suite de son monologue.
- Tu sais personne ne m’avait dit quelque chose d’aussi gentil que ce que tu viens de dire. Personne. Alors merci Dimitri, merci beaucoup. Tu es vraiment quelqu’un d’exceptionnel. » | |
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