Erin, la douce Erin.

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Prénom : texte Erin
Âge et date de naissance : (minimum dix-huit ans) 24 ans, 18 janvier 1985
Nationalité et lieu de naissance : Française, Paris.
État civil : Damn. État de nature ma sœur.

Comme le veut la coutume, le doyen du camp vous interroge. Attention, il veut tout savoir! Ne lui cachez rien, il pourrait très vite s'en apercevoir. Pour le convaincre, n'hésitez pas à développer les réponses.

• « Bien le bonjour à toi, cher petit... Alors, je dois te poser quelques questions... Pour commencer, pourquoi as-tu voulu rejoindre le camp ? »
Pourquoi... Peut être le destin m'a-t-il guidée vers vous ? Je n'ai jamais vraiment chercher à quitter la société, ni même à l'intégrer je dois dire. De toute manière, même si l'envie m'avait pris, je n'aurais pas pu l'intégrer cette société, jamais. J'ai pas vraiment envie de développer, mais saches que la Haute société parisienne est tout sauf plaisante, c'est un nid de faux semblants, de fastes et d'inconscience, et dire que j'ai faillit tomber dans leur jeu...
J'ai connu le camp par une amie, elle n'en faisait pas l'éloge je dois dire, bien au contraire, qualifiant les paisibles habitants de ce patelin de et je cite « connards de hippies ». C'est pour ça que j'ai voulu venir, tout ce que détestent ces « connards de bourgeois » moi j'aime, n'en déplaise à mes parents qui ont tout fait pour me retenir.

• « Quelles étaient tes conditions de vie, avant d'arriver à Opal Springs ? »
Comme je le disais, elles étaient parfaites. Je vivais paisiblement dans le 8eme arrondissement parisien, ma vie n'était alors qu'un long et doré fleuve tranquille, je tentais - en vain - de m'intégrer à cette société qu'au fond de moi je trouvait désuète. Mais c'était pas désagréable, disons que les 15 premières années furent heureuses, après ça se complique. J'ai en quelques sortes pris conscience du monde qui m'entourait, et alors, c'était comme une nausée, une vision émétique de ma vie qui me prenait aux tripes. J'avais ce besoin constamment insatisfait de nature, de liberté, de beauté. C'est ce qui m'a poussé à quitter la ville lumière.

• « Te sens-tu capable de vivre ici, avec pour seuls amis la nature et les autres membres de la communauté ? »
Plus que capable ! Ce sont les seules choses qui m'ont jamais attirée, vous me posez cette question comme si la Nature n'était pas suffisante au bonheur, mais elle l'est ! C'est une inspiration formidable, comme disait Baudelaire « La nature est un temple » et c'est bien vrai !

• « Que pensent tes proches de ta venue ici ? »
Pour ceux qui savent vraiment où je suis partie, ils ne comprennent pas évidement, c'est pour eux un suicide social, et qu'est ce que ça me fait plaisir ! C'est bien le seul suicide que j'affectionne d'ailleurs. Je ne les comprend pas, et ils ne me comprennent pas, c'est ainsi et ça ne changera sûrement pas, nous n'avons pas les mêmes objectifs tout simplement. Eux cherchent à évoluer dans la société, moi je cherche à m'en extraire.

• « Depuis quand es-tu ici, rappelle-moi... ? »
Je viens tout juste d'arriver ! J'ai poser mes affaires dans une petite tente pas loin d'ici.

• « Quel est ton meilleur souvenir d'enfance ? »
Il faisait jour, mais déjà à l'horizon la Nuit posait elle, silencieuse mais non moins présente, ses douces griffes d'obsidienne.

La mer était là, un sourire d'azur qui s'étendait d'est en Ouest, et le murmure résonant de la ville faisait vibrer les fines lamelles qui la parcouraient, mes rollers glissaient sans relâche sur le pavé blanc donc était fait la corniche. Ils semblaient pris d'une convulsion, une éternelle insatisfaite envie de rouler, parcourir les goudrons de parme qui tapissaient la ville.

Il ne faisait pas encore nuit, mais déjà le bourdonnement constant des lampadaires couvrait quelque peu le brouhaha de la circulation. Au loin, l'aéroport accueillait sans relâche de nouveaux passagers, voyageurs du monde qui semblaient eux aussi agités par un étrange mouvement

La foule s'empressait autour de moi, et cette vie inconstante et tonitruante me semblait alors absurde. D'autant plus que j'écoutais de la musique, apaisant plus encore les ardeurs qui d'accoutumée contractaient mes muscles en un ordre silencieux de marcher, de courir, de vivre sans raison et de craindre le futur autant que l'on craint la mort.



Il faisait encore jour mais la nuit s'emparait du monde, il faisait encore jour et le crépuscule m'enlaçait dans sa danse poétique, il faisait encore jour et j'étais heureuse.

• « Quelle est la chose qui te rend le plus heureux au monde ? »
La musique et la poésie. C'est comme un chant à l'âme, qui m'apaise et me rend heureuse, une vague de bonheur à chaque rime, à chaque vers, à chaque note.

• « Définis-toi en quelques mots. »
Une chercheuse de beauté ?

• « Quelles sont tes petites manies, tes tics ou même tes phobies ? »
Oh.. Je ne sais pas, peut être cette manie, si l'on peut qualifier ça de manie, qui consiste à constamment mettre sur papier les bons moments que je passe, heureusement pour moi ils sont rares...

• « Quelles sont tes relations avec les autres hippies ? »
Je suis quelqu'un de discrète, on me l'a toujours dis. Non pas que je ne sois pas sociable, mais le silence et la beauté de la nature représentent tout ce dont j'ai besoin. Si l'on vient me parler, biensûr que je répondrais, et je serais ravie de discuter, mais je n'irais jamais chercher des compagnons, j'en ai trop baver durant ma jeunesse.

• « Quel est, d'après toi, le meilleur moyen de se révolter ? »
Le meilleur moyen de guérir une maladie, c'est de s'en prémunir avant qu'elle ne nous infecte. Ainsi pour moi la révolte véritable, celle qui dans son action même réalise son but, c'est la révolte silencieuse, quitter sans un bruit la société, fonder un monde nouveau et parallèle qui l'écrasera silencieusement sans qu'elle ne puisse rien faire.

• « Qu'est-ce que tu aimes, par dessus tout ? »
La beauté du monde, de la nature, des gens, cette beauté dont ils sont eux mêmes inconscients. La vie est une pièce de théâtre, et j'aime regarder au delà des personnes, observer leur personnage, leur jeu, leur vie, c'est beau, c'est poétique sans l'être.

• « Et que détestes-tu ? »
Je ne déteste rien en particulier, je n'ai que des affinités plus ou moins appuyées .

• « Bien... Une dernière question, pour clore. Comment appliques-tu la philosphie peace and love d'Opal Springs ?»
Je pratique mon art ? Qui consiste à chanter, danser, faire du violon et du piano, peindre, écrire et composer.

Personnalité sur l'avatar : Elisha Cuthbert
Code de validation : Imagine
Multi-compte ? Nein

Je me suis toujours demandé ce que serait le monde sans la société, simplement des hommes, des femmes et le ciel bleu. Et bah en fait ce serait pareil, ce n'est pas la société mais l'Homme en lui même, c'est lui qui fait le choix délibéré de faire le mal et non le bien, c'est lui qui se cache derrière l'excuse redondante de la mauvaise société, de la mauvaise génération, du mauvais président.

« Jamais moi ! Toujours toi ! »

On pourrait résumer la situation comme ça. Alors je rêve, je m'en vais dans mes terres de songes, dans mon ailleurs. Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté comme disait notre bon vieux Baudelaire, le visionnaire aux sens entremêlés, le poète à la plume chanteuse.

« Je rêve d'un monde où l'aurore d'obsidienne

Soufflerait dans l'air des mélodies anciennes »

Je rêve, je rêve trop, en fait je ne vis plus dans la réalité mais dans ce murmure constant, ce tableau éternel d'un monde en perpétuel mouvement. Je ne vis plus dans votre réalité, bientôt la magie m'enlace, et je pars...

Han.
Mais elle était pas marquée dans le bottin

Bienvenue
Oui, nous l'avons oublié, nous sommes désolées, vraiment. :S

Changé
( Annalynne McCord )

Très bien
(en tout cas sache que je trouve Annalynne beaucoup plus jolie (a))

Je l'ajoute dans le bottin de ce pas

Merci

Je crois qu'elle est terminée.. j'ai bien dis je crois xD

Tu es validée, bon jeu