Oh, y a un éléphant rose dans les nuages! - Mais n'importe quoi!...Il est vert déjà!| Louis

louis && joni

Sérieusement, mon existence était nul! Pas que ce camps était nul, pas que j'avais des amis nul, pas que j'étais nul, non! Enfaite si, c'est ça le problème. Je n'arrive même pas à m'attacher à une personne hors de l'amitié, et encore. L'amour m'est inconcevable maintenant. En même temps, si on revenait sur ma vie passée, on comprendrait pourquoi je ne voulais pas tomber amoureuse. J'avais perdue ma mère, une personne que j'aimais le plus au monde, et s'était suicidée. Ensuite, mon cher père disait qu'il m'aimait en abusant de moi, et mon petit copain, le seul que j'avais tellement aimé. Et bah il est mort par ma faute, c'était moi la meurtrière. Oui, j'étais une tueuse d'amour. Je n'avais pas le droit à l'amour dans ma pathétique existence. Bon je sais que vous pouvez dire que l'amitié c'est une forme d'amour, mais ce n'est pas la même chose.

C'est surement pour cela, que j'ai beaucoup plus de gars pour une nuit que pour un moment. Parce que les gars pour moi, soit c'est des amis que j'adore, avec qui je m'éclate et tout le tralala, soit ils vont dans mon lit, et ils deviennent soit des amis soit bah ciao ciao, quoi. Bref arrêtons mon baratin. J'étais au bar du camps, soit une petite caravane. J'étais là autour de mon verre, et franchement ressassé des choses comme ça me donner le cafard. Alors j'abandonnais le bar, pour partir vers ma caravane. J'avais ma cigarette à la bouche, comme d'habitude. Rare était les fois où je n'en avais pas une. Je cherchais mes bouteilles, où je les avais laisser encore ? Ou, j'étais du genre tête en l'air. Ah trouvé! Je les prient, et les embarquaient avec moi. Je marchais vers la colline. Je rejoignais souvent Louis, un très bon ami à moi, pour "m'amuser". Enfin nous détendre quoi.

Je marchais, et j'allais vers le petit coin de la colline où peu de personnes passaient. Mais on pouvait y voir le soleil se couchait, s'était vraiment chouette comme endroit. En même temps, je l'avais rencontré à ce même endroit, il y a un moment déjà. Je m'approchais, cigarette à la bouche, tirant quelque bouffés. J'arrivais, puis déposais les bouteilles, et m'asseyais à côté du beau brun qu'était mon cher ami. Louis était tellement incroyable, il ne le savait peut-être pas, mais je me sentais toujours bien en sa présence.

Voila quelques petits cadeaux!

Je lui souriais, en lui montrant les bouteilles d'alcool. Après ça, je lui déposais un baiser sur la joue. Je mis mes jambes en tailleur, heureusement que je portais un short. En parlant de ma tenue, je portais donc un short, en jean, très court il fallait dire. Avec un simple tee-shirt. Je n'avais pas de chaussures, en même temps, dans ce camp, on en met pas souvent. J'ouvris une bouteille, et buvait comme si c'était de l'eau.

Je suis contente de te voir, mes soucis me revenaient.

Je disais ça tout en faisant une tête attristée. Je rigolais après ça, voyant le sourire de Louis. Il savais très bien que je n'étais pas le genre de fille a montrer ma tristesse, au contraire je faisais tout pour l'a cacher. Je buvais encore une longue gorgée avant de me faire arracher la bouteille des mains.

L&J



"Si tu ne trouves pas d'ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul, comme un roi après une conquête ou un éléphant dans la forêt." Bouddha




La vie est un éléphant rose, un ange aux ailes cassées. C'était beaucoup plus facile d'être seul, sur la colline, sans avoir à jouer un double-jeu. Malgré que j'en fasse souvent à ma tête. Je regardais le ciel, la lassitude commençait à arriver. Tellement vidé que tous les événements inintéressants de la journée s'effaçaient. Je n'avais plus matière à penser, il fallait m'occuper. Occuper le temps trop long. J'avais rejoins ce coin calme et délaissé le soir après avoir mangé rapidement aux abords du feu avec d'autres ami, que j'avais encore déserté. Les étoiles commençaient à briller. L'obscurité était néanmoins percée par la luminosité de la lune. Une sorte de tension, apaisante, excitante... A quoi tournait la vie, avant la mort ? Et après? Je semblais parfois si seul, impénétrable. Un vrai casse-tête né sur la planète hippies. Non seulement je me prend la tête, et les autres en essayant de comprendre. Une boule aimantée attirant une partie de la population, incompatible avec d'autres. J'étais un train de tirer sensuellement sur une clope, faire ressortir des volutes de fumées de ma bouche, dévorer ce goût accrocheur, lorsqu'un bruit de pas m'interpella. Elle était là. C'était notre endroit habituel, à nous deux seulement. Nos moments secrets volés au temps. C'était si bon d'être dans le même trip, se comprendre, sans avoir besoin d'en savoir trop sur l'autre, de parler. Juste s'amuser régulièrement, ou plutôt se détruire à petit feu tout en revivant d'une autre manière la vie actuelle. Je ne savais pourquoi elle souhaitait encore passer ces moments avec moi. C'est dérisoire. Je ne lui apporte rien de bon. Même, je l'entraîne avec moi dans des imbécilités. Elle avait amené une partie de notre 'matériel nécessaire'. L'autre partie je m'en chargeais. J'avais amené des cochonneries à manger, et of course la drogue.. Le fournisseur habituel de nos soirées. Je la laissais m'embrasser la joue, un privilège qu'elle avait obtenu. Je regardais J. en souriant.


- Pfff tu aurais dû venir plus tôt, je suis toujours trop en avance. On vit d'amour et d'eau fraîche. C'est l'endroit idéal pour se vider. Regarde comme on est heureux, là sur l'herbe, avec ces douces odeurs, et ce ciel parsemé de nuages aux formes imaginaires..


Ahlala tu es fou notre pauvre petit Louis! J'aimais la compagnie de la jolie brune. Elle avait une tenue légère, mais vu toutes les bouteilles d'alcool, elle n'aurait pas besoin d'être réchauffée. En chemise et jean, je lançais la fin de la cigarette au sol, l'écrabouillant du bout des doigts contre l'herbe fraîche. Et attrapait la bouteille de ma voisine, elle était littéralement en train de la vider cul-sec! Heureusement que ça ne faisait pas effet trop vite avec l'habitude; mais ça promettait d'être inoubliable...


- Pas si vite! On en aura jamais assez, espèce d'alcoolique!


Le problème est que mes répliques étaient censées mais je faisais la même chose. J'étais déjà assez défoncé par mes pétards en l'attendant, mais ça elle ne le voyait pas... Je lui tendais la bouteille- que j'avais encore plus entamée qu'elle – avec un grand sourire charmeur.

J'étais là en train de marcher vers un endroit que je connaissais plus que bien. Ma bouteille à la main, ma cigarette à la bouche, je repensais à la première fois que j'avais rencontré Louis. Il fallait dire que j'avais été surprise du moment il réagissait, mais d'un côté, je suis certaine qu'il avait du être désappointé de ma réaction. Oui, j'étais loin d'être une fille qui se comporte normalement dans une situation banale. Je suis du genre à avoir une réaction qui ne suit pas toujours le court normal de la discussion. Après tout dépend de la personne. Si un ami se sent mal, cela dépend du taux d'amicalité que j'ai avec lui. Je peux d'un côté être compatissante enfin un minimum, mais d'un autre, m'en foutre complètement. Bref tout dépend de la situation.

Louis m'avait rapidement compris, allez savoir comment. Je peux avouer qu'il m'a un peu plus initier à la prise de produits illicites, mais je me sens tellement bien en sa présence. C'était comme si, il disait les bons mots pour me réconforter, sans rien dire. Quand je mettais assise près de lui, j'avais prit l'habitude de l'embrasser sur la joue, comme un geste qui voulait dire qu'il n'était pas qu'un banal ami, non il m'aidait à me sentir mieux. Oui, si on verrait avec quoi, on me dirait: ce mec est tout sauf sympathique parce qu'il te fait dériver vers la mauvaise voie. Mais je n'avais jamais eu quelqu'un derrière moi pour me dire où aller, alors à présent, j'étais moi, je suivais mes propres règles, j'étais indépendante, et forte. J'étais loin d'être le genre de fille qui a peur des "qu'on dira t-on", loin des filles sensibles qui pleurent dés qu'une mauvaise chose leurs arrivent. Loin de se faire piétiner par des personnes qui se pensent meilleures. J'étais loin de tout ça, et je faisais ce que bon me semble. Et Louis me ramenait un peu de paix dans mon intérieur agité.

Après ce baiser, il me regardait en souriant. Ce qu'il disait n'avait ni queue ni tête. J'avais remarquer qu'il parlait souvent de choses qui n'était pas forcement en lien avec la situation.

Mon cher ami, ton esprit divague déjà. Que vais-je faire de toi ?

Je lui souriais toujours. Je pensais qu'il avait du commencer sans moi, bon en même temps, quand il était dans son état normal, ça lui arriver de sortir de tel chose. J'avais commencer la bouteille en buvant sans m'arrêter, en même temps, j'étais habituée. Le jeune homme m'avait prit la bouteille des mains, je fis une mine boudeuse, qui fit un peu sourire le brun.
Je m'attaquais ensuite aux cigarettes non officielles, comme je les appelées souvent. Vous savez les "pétards", enfin je n'aimais pas ce mot. Ou même je les appelées les cigarettes illicites. Laissez moi dans mon petit délire, merci! Mon ami en avait déjà rouler quelque uns. J'en allumais un, et inhuma une longue bouffée. Je sentais doucement les effets de cette cigarette non légale sur mon organisme, enfin surtout mon esprit. Cela faisait tellement de bien. Mais ce n'est pas en une seule bouffée que ma tête s'en retournerait. Je rigolais pas comme une idiote, non ça ne m'arrivait pas, enfin pas encore du moins. Lui qui disait que j'étais alcoolique, il était dans le même cas que moi.

Il était comme moi, à donner des petites remarques, mais il était pire. Je regardais devant moi, le ciel était magnifique. Les étoiles commençaient à apparaitre doucement, le ciel s'assombrissaient de plus en plus. J'aimais SA présence, parce qu'avec ce jeune homme j'avais le droit à ce que j'aimais. Un endroit calme, un ami marrant et ayant un caractére que j'appréciais particulièrement, et en plus de cela, on avait devant nous, une vue époustouflante. Je tirais encore une fois sur la cigarette non officielle. Puis mon brun d'ami me tendais la bouteille qu'il avait descendu encore plus que moi.

Et on dit de moi que je suis une alcoolique, alors toi t'es quoi ?

Je lui prit la bouteille, voyant son sourire charmeur. Il faisait toujours ça. Oui, je pouvais admettre qu'il n'était pas moche du tout, mais un mec beau ne tombait pas forcement dans mon lit. Quoi de mieux qu'un ami sexy ?
La bouteille à la main, je me penchais un peu pour prendre un chamalows, j'adorais ça. Me demandez pas comment j'avais ce corps de rêve, si je peux me permettre, mais bon, on va dire que je suis belle de naissance.

Louis, aurais-tu commencer la fumette avant que j'arrive ?...

Je le regardais, je savais qu'il n'était pas dans son état normal, enfin c'était une constatation. Je lui passais le pétard que j'avais allumé, et je buvais une grosse gorgée de cette boisson très alcoolisée.

Dieu, anges; où êtes-vous passés? A ne plus veiller sur nous, interdire de prendre ces produits illicites. Mais au diable avez-vous déjà existé dans ma vie? Non, aucune trace. Ma vie n'est qu'un amoncellement de liberté menant à semer le chaos à l'intérieur. Aucune présence n'a pu être ressentie à l'intérieur. On se croirait dans un mauvais rêve illusoire, à ne pas se réveiller.. Le jardinier qui hantait mes nuits, a disparu, plus de soleil, juste l'obscurité devant les yeux. Je m'apitoie sur mon sort, puis je vis, on pourrait croire que je fais semblant, or je me serais déjà pendu si je n'aimais pas la vie telle qu'elle est. Avec ses joies, son malheur dérisoire.
Je n'aimais pas initier les gens à ce que je faisais, en accord avec les hippies. Trop souvent c'est faire tomber une autre personne dans votre enfer. Se sentir moins seul, mais regretter de l'entraîner dans la spirale, encore plus fort que soi-même. Au départ le dégoût mais elle finit toujours par aimer. Et c'est le danger. Tout ce qui procure le moindre plaisir, envoie au cerveau de recommencer, donne l'envie de retomber dans ce monde plus beau en apparence, mais destructeur. Je n'aurai jamais compris pourquoi elle m'a suivit. Pourquoi elle s'attache à moi? S'il n' y avait pas ces soirées je n'ai même pas la certitude que je me serais intéressé à elle. Cela faisait un moment qu'on en avait pas fait une. Nous avions tout prévu celle là serait parfaite!


-Profites-en pour faire de moi ce que bon te semble!


Lui lançais-je avec ce même regard charmeur, qu'il m'amusait tant d'exploiter. Ca elle pourrait. A ce rythme nous ne tarderions pas à être totalement à la ramasse. Même si je tenais plus qu'elle avec l'habitude et le temps. Et que mon cerveau semblait garder quand même une once de contrôle. Je savais aussi m'arrêter avant, et je ne tenais pas non plus à ce qu'il y ait une overdose ou coma éthylique. Le plaisir intense et la mort sont si proches. Mon esprit divague toute la journée. Et aujourd'hui j'étais particulièrement préparé, j'avais déjà fumé dans la journée. J'aimais son sourire. Il était communicateur, illuminateur dans cette nuit sombre. Elle enchaîna sur un “Gérard” comme j'aimais à les appeler, bordel mais c'est qu'elle enchaînait si rapidement!
J'étais pire qu'elle, mais en tant qu'”élève” elle n'étais pas mal non plus. Elle me faisait bien rire à répondre sur le même ton que moi. Cette fille était vraiment intéressante, loin d'être une bourge peureuse. Cette simplicité je l'aime.


- Un vieil ami totalement à l'ouest, drogué et alcoolique.. Quelle belle définition de moi n'est-ce pas? Mais tu sais très bien que c'est mal vu chez les femmes de pas se comporter dignement et de faire attention à ses manière... On t'en voudras de traîner avec un dépravé comme moi!


L'endroit avait quelque chose de romantique; mais nous étions là en tant qu'amis. Elle était séduisante, je la regardais. Nous étions vraiment deux tarés. Je m'allongeais en même temps que je prenais le pét' entamé. Au moins celui-ci était bien roulé. Je préférais tout de même mes cigarettes aux pétards qui avaient un goût bizarre.Mais j'aimais cette sensation, comme beaucoup avant moi.


- Lou, c'est possible..Et toi tu vas tuer ta jolie gorge! Au fait j'ai autre chose, et plus efficace....


Quel con pas fini! Je lui proposais une “sorte différente”. Elle pouvait se méfier, prendre ça pour une blague, ou désapprouver... Je le méritais bien après tout. Le regard tourné vers le ciel, j'imaginais déjà des formes dans les nuages, en silence.




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