a day you understand me, for ever in my life |Dimitri

Il devait être dix-sept heures quand je finissais de ranger les vêtements que j'avais. Je faisais comme un petit ménage de printemps dans mon placard, mettant de côté ce que je n'allais plus servir. Alors que je remettais la dernière pile dans mon placard, je vis au fond une chemise. Je l'a pris, et je me souvenais tout de suite à qui elle appartenait. Il me l'avait donner pour ne pas que j'ai froid, et depuis je l'avais garder. En revoyant cette chemise tout les mauvais souvenirs revenaient. Ma grosse erreur, et tout ce c'était passé avant, toute ma vie. Il en fallait de peu pour que je me remémore tout ce que je voulais oublier. Je l'a regardais tristement. Non, il ne fallait pas que j'y repense, mais avant d'avoir eu le temps de me dire cela, j'avais déjà une larme sur la joue. Alors je décidais de partir de la caravane, et prendre l'air. Il fallait que je vois où j'étais, et que cela me remonte le moral. Je fus vite dehors, laissant tout comme ça. J'avais dans la poche de mon short en jean mon paquet de cigarettes, tout ce qui me fallait. Je marchais, marchais encore, et mes pas me menèrent à la plage du camp. Elle était grande, et propre. Belle, et calme. J'étais déjà pieds nu, je sortais souvent comme ça. Vous savez dans un camp hippie marcher pieds nus n'est pas quelque chose de bizarre.

Le premier pied posait sur le sable, je sentais qu'il était doux et bien chaud. Je marchais un peu, pour aller vers un coin où j'allais souvent. Je m'asseyais, j'étais un peu éloignée de l'eau. Je prit une cigarette, l'alluma, et fuma. Cela me faisait tellement de bien. Tout en fumant, je m'allongeais sur le sable. Mes cheveux bien brun un peu éparpillés sur le sable autour de ma tête. Je fumais, mais par mon grand malheur, tout revenait.

RETOUR EN ARRIÈRE

Arrêtes Luca!
Allez Joni, tu peux pas me faire ça, ça fait tellement de temps qu'on est ensemble.

Il m'embrassait dans le cou, mais non je ne voulais pas. J'essayais de bouger comme je voulais, mais il me bloquait le passage, j'étais contre sa voiture.

Luca, pas maintenant, je ne suis pas prête...

Il s'arrêta, puis me regarda intensément dans les yeux. Il essayait de me transmettre par le regard, à quel point il m'aimait, en tout cas il essayait. Mais j'y voyais un brin d'envie.

Joni, tu sais à quel point je t'aime. Ça serait accentuer encore plus notre amour, je pensais que tu voulais.

Je le regardais, oui je l'aimais plus que tout, c'était lui qui avait été là pour moi, toujours. Mais je n'étais pas prête, je l'aimais, mais je ne voulais pas le faire là, contre une voiture. Ça devait être spécial, c'était lui que j'aimais. Mais là, à cet instant, je ne le reconnaissait pas.

Je ne veux pas...S'il te plait.
Joni, je t'aime tellement.

Il mettait sa main sous mon tee-shirt. A cet instant, j'entendis son je t'aime qui sonnait tellement faux. Il disait tout cela pour qu'il arrive à ses fins. Je le poussais comme je pouvais, mais il continuait. Il baladait ses mains sur mon corps....

DANS LE PRÉSENT

A ce souvenir, une larme coula. Je ne l'avais pas comprit ce jour là, ce jour qui était l'un de mes pires souvenirs après ce que mon père me faisait subir. J'étais devenue une meurtrière. Et sans me contrôler, les larmes coulaient encore et encore. Cela faisait depuis tellement de temps, que tout n'étaient pas sortit. Mais depuis, je n'y penser pas, et ça grâce à une personne. Grâce à Dimitri, mais quand je restais seule, voila comment ça tourner. Joni-la-fille-froide était loin à présent. Si les personnes du camp me verraient comme ça, ils penseraient rêver, mais je n'arrivait pas à me retenir.